Loin de l’éclat des phares

© BDB

Jours heureux à Wimereux. Bains de mer, randonnée sur sentiers côtiers, jeunes goélands qui crient sur les plages leur désespoir de ne pas trouver à manger alors que les goélands adultes les ont laissés tomber car il est temps de grandir…

Kilkoman, whisky tourbé rebaptisé phare de Wimereux par une petite communauté d’amateurs, soupe de poisson maison, moules frites, potjevlesch, verres de blanc, glaces d’artisan…

En haut de la colonne Napoléon, peut-être est le vertige ?

© BDB

Le phare du cap Gris Nez ; un des C.R.O.S.S y est installé, Centre Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage. Ah, les sauveteurs !

© BDB

Depuis le cap, les tankers, vraquiers, porte-conteneurs, passent du côté des côtes françaises, s’ils descendent vers Ouessant ; du côté des côtes anglaises, s’ils montent vers la mer du Nord. Fascinant !

Le phare d’Alprecht, au sud de Boulogne-sur-Mer ; son escalier hélicoïdal ; merveille un peu rouillée, qui jaillit au milieu des buissons de mûres.

             © BDB

Plus au sud, la dune d’Écault sillonnée par des sentiers de randonnées ; on en choisit un, on marche dans le sable… C’est vraiment un bon week-end !

Un hélicoptère de la Marine Nationale vient au-dessus de nous, fait un grand cercle, revient, semble nous montrer quelque chose…

On avance sur le sentier ; soudain, six gilets de sauvetage, juste là, regarde ; pour des migrants probablement ?

Nous n’irons pas plus loin ; jusque-là, tout était agréable, fait pour, bains, glaces, verres de blancs, siestes…

À partir de là, tout s’oppose, s’impose : les phares qu’on a vus, la nuit pour se repérer le long des côtes, éviter les rochers, les longues dunes, viser les ports, quand on est en règle ; sinon, se cacher dans les dunes, courir sur la plage pour embarquer avec son gilet, éviter les phares, naviguer la nuit, peut-être y arriver, cette fois-ci…

Les pêcheurs solitaires, qui vont au maquereau à 5 h du matin, les voient courir.

Loin de l’éclat des phares, la nuit des migrants.

Dans la chanson de Bertrand Belin, De corps et d’esprit, il y a au loin un point rouge, peut-être une clope ? La traversée de collines par quelqu’un qui cherche un pays où  vivre libre     « de corps et d’esprit » ; voir le bout rouge dans la nuit, faut de bons yeux ; peu importe, l’idée est forte !

 

 

 

 

 

 

 

 

Laisser un commentaire

  • Aucun des champs ci-dessous n’est obligatoire.
  • Ce que vous saisissez sera conservé indéfiniment.
  • Votre adresse IP est anonymisée.

Résoudre : *
20 + 21 =