La méthode Vu sous cet angle
Plusieurs personnes m’ont dit récemment que Vu sous cet angle est une méthode. Pourquoi pas. Je l’ai inventée pour aider chacun à avoir une sensation esthétique en regardant une œuvre d’art.
À Euro Disney, des attractions offrent des sensations : avec Space Mountain, nous sommes sûrs d’avoir la tête à l’envers !
Au Louvre, nous ne prenons ni les peintures ni les sculptures pour des attractions… Avons-nous tort ?
Comme Space Mountain, les fesses du Gladiateur Borghèse donnent des sensations à qui les regarde en face.
Le Gladiateur Borghèse est une sculpture de la collection Borghèse, c’est indéniable ; on ne le nie pas, sans être obligé de commencer par ça, d’autant plus que ce gladiateur n’en est pas un…
La méthode Vu sous cet angle propose à ceux qui participent à la visite Les plus belles fesses du Louvre, d’aller derrière les fesses du « gladiateur »…
Alors ces fesses ?
Les participants s’expriment au moyen d’adjectifs ou autre ; ils ne s’en privent pas… Ce jeu très simple les stimule.
Nous changeons d’angle de 45° et d’autres adjectifs jaillissent… L’idée de l’angle apparaît.
Personne, à ce moment-là, ne demande des nouvelles de l’œuvre ; la joie de la découverte du regard, via les angles, se répand ; il est donc possible de regarder une œuvre attentivement, lentement, simplement, de comparer plusieurs angles…
Comme Space Mountain, cette découverte du regard est une déferlante de sensations !
Les participants n’avaient jamais regardé une œuvre d’art comme ça avant. D’autres exercices de regards vont venir…
Pourquoi n’avais-je jamais envisagé Vu sous cet angle comme une méthode ou méthodologie, terme universitaire qui signifie la réflexion sur la méthode ?
Sur le visuel, le personnage est penché en arrière, en déséquilibre : la sensation esthétique est instable… Une méthode propose une approche stable, avec un résultat tangible ; la méthode Vu sous cet angle envisage l’œuvre d’art comme une attraction !
Elle vous inspire ?
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