Tour joyeux dans une ville triste

Le 21 juin, un tour de ville à Paris en car entre 23 h et 0 h 30 en pleine fête de la musique ; j’ai prévenu les clients, des européens, que la fête va probablement colorer la visite…

Eh bien pas du tout ! Quelle tristesse ! La ville de la fête de la musique n’est pas celle des monuments. À l’Arc de Triomphe, seule la flamme du soldat inconnu brûlait, la place était déserte vers 23 h 30. Place de la Concorde, c’était pareil, l’obélisque était dans le noir, heureusement les couleurs de la grande roue donnaient le change ; merci les forains !

 

Aucun orchestre avenue de l’Opéra, ni devant le Louvre, le Pont Neuf était vieux et déserté…

 

On est enfin arrivé dans le Quartier Latin : dans le bas de la rue Saint-Jacques, les cafés débordaient d’une foule joyeuse à proximité de Saint-Julien-le-Pauvre ; rue Soufflot, un groupe rock jouait Smoke on the water sur une scène surélevée.

 

Sur l’Esplanade des Invalides, à gauche, côté British Council, il y avait une grande scène lumineuse et très animée ; c’était donc le seul endroit officiel où la fête donnait le ton.

 

Résumons : le soir, la ville officielle est triste à mourir alors que ça aurait de la gueule, une fanfare sous l’Arc de Triomphe, une autre à la Concorde, etc…

 

Le groupe était très content car je leur ai fait vivre la ville officielle, oubliée par la fête de la musique. Pourquoi ne pas laisser la fête gagner le Paris monumental au lieu de l’abandonner à son triste sort, comme on laisse trainer un dépliant en pierre de taille ?

 

Faire appel à Jean-Michel Jarre ? Pitié ! Non, une fête réussie, ça commence simplement, et puis ça s’allume et ça explose de joie ; c’est rock !

  1. Bonsoir Bruno,

    ravie de lire ton énième billet d’humeur. C’est vrai que cette année la fête de la musique connut le hic de sa longue carrière.

    Pour compenser, je m’étais offert un CD de musiques d’orgues, écouté en boucle… Glorieux.

    Espérons que 2017 sera un meilleur cru.

  2. Bien vu. Bonne idée. Y a plus qu’à, ce qui dans ce vieux pays, surtout s’il s’agit des bureaux qui décident pour l’obélisque ou l’arc de triomphe, bonne chance !
    Moi j’écoutais du bel canto à l’ambassade d’Italie, aux frais de Bellavista, merveilleux vigneron italien (donc au frais aussi de son vin pétillant), c’était un peu officiel, beaucoup privé, et très sympathique. Comme quoi…

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