Carambolages, les œuvres s’envisagent

Les jours se suivent et se ressemblent chante Joe Dassin. Les œuvres se suivent et s’assemblent dans Carambolages de Jean-Hubert Martin.

Chaque œuvre annonce la suivante ; c’est un jeu organisé par un commissaire de peaux pas si lisses que ça. Les dermatologues lisent les signes venus des profondeurs sur nos peaux. Mais qui lit les signes envoyés par les œuvres ?

Nous. Comment faire ? La belle affaire ! Sans cartels sauf sur les côtés,  ni d’audio guides nulle part. Il n’y plus qu’à se laisser aller à regarder calmement sans attendre le corrigé.

Aucun regard n’est parfait : le regard c’est l’homme qui ouvre les yeux.

Serais-je assez bête pour gâcher la fête avec une visite ? Non ! Courez camarades ! L’avenir passe par Carambolages. Une exposition où le commissaire prend position sans souci de hiérarchie comme en 68. Les relations entre les œuvres nous parlent peu importe qu’on sache ou non qui elles sont.

Et toi, qui es-tuyau de poêle entre tes deux hémisphères gauche et droit ? Laisse ta tête se faire à ce nouveau jeu, simple si tu écoutes tes yeux comme t’y invite le néon à l’entrée : Listen to your eyes.

Bruno de Baecque

http://www.grandpalais.fr/fr/evenement/carambolages

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