La bombe Arès

Plus ça va, moins Les plus belles fesses du Louvre ressemblent à une visite tandis qu’elles deviennent autant d’occasions d’échanges sur les sensations éprouvées faces aux fesses avec les petits groupes qui se lancent dans l’aventure Vu sous cet angle.

 

Devant celles de Dircé, du Gladiateur Borghèse ou devant celles de sa maîtresse dans La Mort de Sardanapale, quand je demande quels mots elles leur inspirent, j’entends : pêches, melon, raisin, paupiette, brioche, mafflues, rouge, charnues, pleines…

 

Des réponses qui sont l’écho de la différence des regards. Mon animation cultive la bienveillance afin de permettre à ces échanges qui sont l’essence de Vu sous cet angle de durer, car les regards se libèrent à mesure que les mots enlèvent des couches : les questions qui gênent les premières visions se changent en regards où il n’est plus question de gêne… Et arrive Arès !

Rebondissant sur la descente de son dos, le galbe de son cul ; s’échappant du casque souple, sa mèche de star glamrock : on quitte le Louvre pour les coulisses d’un concert. De profil, la courbe des fesses répond à la nuque, de ¾ face l’ombre des pectoraux en dit le relief ; enfin, le bras droit se détache du flanc avec sa main dont les doigts qui caressent l’air ajoutent à la superbe d’une bombe sensuelle, la sensation de l’espace.

 

La violence des combats en l’honneur du dieu de la guerre est sublimée dans la puissance du trouble auquel succombe qui se bat contre Mars Borghèse. Contre, comme disait Sacha Guitry des femmes « je suis contre, tout contre »…

 

Bruno de Baecque

 

 

 

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